Une pièce de Renée Doumergue

 

Le petit village de Castelargues se meurt, touché par la crise, plus d'industries ni de commerces à part le bar ...

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Le thème :          

L'action se passe dans un petit village touché par la crise dans la France profonde, sans industrie, sans commerce sauf un café où se retrouvent tous les protagonistes. Les propos racistes, homophobes et autres sont courants dans ce troquet.

Un jour, arrive une richissime étrangère (arabe) qui veut s’installer, on apprendra avec le temps qu'elle a vécu plus jeune dans ce village.

Elle organise une fête au café, pendant laquelle elle raconte sa jeunesse dans ce village et surtout la trahison de son fiancé d’il y a 40 ans (le cafetier) qui l’a laissée meurtrie et stérile. Voyant sa mort proche, elle revient pour se venger et offre au village et à ses habitants une somme colossale qui permettra aux habitants de s’en sortir, à la condition que le cafetier soit tué et sa vengeance assouvie.

Les habitants refusent d’abord énergiquement d'être acteurs ou complices de la mort d'un des leurs.

Mais elle patiente et l’aisance revient progressivement grâce aux prêts octroyés et à la relance de l'économie dans le pays ; les habitants voient peu à peu leurs conditions de vie s’améliorer.

La fin voit la mort du cafetier sans que l’on sache s’il a été tué et par qui.

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La mise en scène :

Le metteur en scène désire un jeu d’acteurs réaliste dans un décor qui ne l’est pas, pour provoquer le public sur l’universalité des propos mis en scène.

Le décor constitué d’un bar, de tables et de chaises est uniformément noir et le plus invisible possible

La pièce est accompagnée par une musique jouée en live et improvisée par une des comédiennes, pour ajouter du dramatique au spectacle.

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